S'exprimer à travers les lettres
Nouvelles, poésies, contes...
jueves, 28 de septiembre de 2017
DEUX FEMMES, DEUX MONDES
Chacune vit dans un monde différent de l’autre.
L’une était une négresse maigrichonne née d’une famille très pauvre, placée avec un homme qui la frappait quand bon lui semble, utilisant n’importe quel prétexte pour lui rappeler que c’est lui le chef de la maison. Elle n’a jamais eu un métier fixe bien qu’elle a travaillé dans plusieurs domaines tantôt comme femme de ménage, lessiveuse ou tantôt comme commerçante ambulante de quelques produits de première nécessité. Elle habitait dans un quartier populaire d’une province située au sud du pays et travaillait en tant qu’assistante couturière dans une industrie où on collectionne des vêtements. Âgée de vingt-huit ans, elle a six enfants. Elle c’est Claudette Saintcharles.
L’autre était une mulâtresse de haute taille, née d’une famille aisée. Mariée depuis une dizaine d’années avec Rodrigue Dupré, un expert-comptable fort sollicité dans le monde des affaires qui de ce fait, voyage très souvent. Âgée de trente-cinq ans, elle était stérile. Cardiologue, elle détenait sa propre clinique dans le département du nord du pays où elle résidait. Elle c’est Christelle Martin.
Malgré les centaines de kilomètres qui les séparaient, elles ont eu un enfant en commun. Cependant, cette créature ne les liait pas pour autant. À cette époque-là, Claudette ne voulait plus d’enfants. Enceinte pour la septième fois, elle s’en était rendu compte lorsqu’elle avait trois mois et quelques jours étant donné qu’elle était irrégulière dans ses règles. Cette nouvelle l’a mis dans un état de confusion considérable. Le pire, c’est que son homme l’avait déjà abandonné pour une autre négresse lui reprochant de l’avoir trompé avec son patron. Elle voulait à tout prix stopper la croissance de la progéniture grandissante, car entre chacun d’entre eux, il n’y a même pas une année de différence. De ce fait, elle s’était vainement mise à prendre des infusions de thé qu’elle avait lui-même préparé pour cette fin face auxquelles son corps résistait. Claudette était à bout de forces, car non seulement, elle n’avait pas les moyens suffisants pour recourir à un avortement, mais par-dessus tout, sa santé était bien trop fragile selon Franck, la gynéco-obstétrique qui l’a diagnostiqué. Face à ses supplications, ce dernier a fait allusion à sa collègue Christelle qui désirait adopter désespérément un enfant, mais n’y arrivait pas à cause des complexités existantes dans le processus mêlées à ses atteintes difficiles à combler pour sa part. Par conséquent, le gynéco a joué le rôle d’intermédiaire entre ces deux femmes pour que la première accepte de garder l’enfant jusqu’au jour de son accouchement pourvu que la deuxième se chargera du nouveau-né à partir du jour même de sa naissance.
Par le fait que Franck travaillait parallèlement dans sa clinique privée ainsi dans un hôpital public où Claudette a sollicité ses services, Christelle jugea mieux que son ami fasse désormais les consultations de celle-ci dans sa propre clinique où elle pouvait s’y rendre pour assister. Ainsi, en visitant Franck dans sa clinique, elle a même profité pour réviser le dossier de Claudette qu’il détenait, prenant le soin de noter les coordonnées de sa porteuse au cas où elle changerait d’avis bien que celle-là s’en foutait des siennes dans la mesure où Christelle ne trahirait pas sa promesse. Sans pour autant se familiariser entre elles, Christelle et Rodrigue ont prit la responsabilité de répondre aux besoins basiques de Claudette durant la période de sa grossesse et jusqu’à trois mois après l’accouchement.
L’enfant a été baptisé Roumer Dupré. Il a grandi avec la certitude d’être l’enfant biologique du couple jusqu’au jour où Marianne la servante lui avoua cyniquement qu’il est le fruit d’une adoption et c’est pourquoi il n’a aucun trait de ses parents. Si ce n’étaient les réactions exagérées de Christelle, Roumer ne se douterait même pas des propos de Myriamme, sa nounou de toujours qui se prend la tête pour les moindres caprices de sa mère. Étant donné que le couple n’a malheureusement pas pu dissimuler leur déception face à l’indiscrétion de leur servante, ils ont pris la décision finale de la renvoyer à la fin du mois. Roumer a même plaidé en sa faveur en leur disant que ses propos insensés n’ont aucun effet sur lui puisqu’il sait qu’elle ne disait pas la vérité. Christelle s’était contentée de calmer son fils en lui disant qu’il vaut mieux chercher une nouvelle servante au lieu d’exposer sa famille en face de tel propos.
Par conséquent, cette réaction éveilla sa curiosité. Ajouté à ses rêves de folie d’adolescent, à partir de ce jour-là, Roumer commence à nourrir au fond de lui un nouvel objectif qui est celui de vérifier la véracité des aveux de Myriamme. En ce sens, il assemble son argent de poche projetant faire un test ADN en catimini entre lui et ses parents. Il faisait ses propres investigations.
À 18 ans accomplis, un monde de doutes était bel et bien construit au fond de Roumer quant à son origine. Il était allé s’informer auprès d’un réceptionniste d’un laboratoire qui lui a confié que c’était bel et possible de faire ce test avec du sang, des cheveux des personnes qu’il comptait se comparer.
À son arrivée à l’hôpital, il espérait au fond de lui que les résultats lui convaincront qu’il a commis une folie en prêtant foi une seconde aux derniers propos de son ex-nounou. Avec les résultats en main, son cœur battait la chamade. Il hésita, mais il ouvrit comme on donne un dernier coup à une plaie. En remarquant à l’intérieur de la page que le test de paternité se révéla quatre-vingt-dix-neuf pour cent positif, Roumer respira mieux. Il s’était senti soulagé. Mais en jetant un coup d’œil dans la partie du test qui a trait avec sa mère, il a la sensation que la terre était en train d’anéantir sous son poids. Il alla même insister auprès du laborantin pour que celui-ci lui explique dans son langage ce que signifie ce pourcentage si élevé d’incompatibilité. Celui-ci lui a juste affirmé que le test a été vérifié à plusieurs reprises avant de le soumettre à la portée des clients.
Hors de lui, retourna chez lui et trouva ses parents à table en train de dîner. À leurs préoccupations face à la tête qu’il faisait, il leur tendit le résultat du test en leur exigeant une explication : « Pourquoi vous ne m’avez rien dit concernant mes origines?» Pendant que Rodrigue ouvre l’enveloppe, Christelle ouvrit sa bouche pour essayer de calmer son fils, mais aucun son n’a pu sortir. Puis, Roumer continua en fixant du regard à son père : « Pourquoi suis-je ton fils biologique et non pas le sien ? Qui est ma mère papa ? » Ces questions traversèrent Christelle comme une épée au fond de son cœur qui l’a fait gémir amèrement : « Comment ca qu’il est ton père biologique ? » Elle arracha les résultats des mains de son mari qui les lisait avec stupéfaction. Roumer ne voulait pas croire que sa mère ignorait qu’il soit le fils biologique de Rodrigue. Au milieu de son désarroi, il s’écria : » Mais arrête avec ton numéro maman, tu veux dire que tu ne savais pas que je suis sa progéniture ? »
Après avoir révisé le test, elle tourna furieusement son regard vers son mari en lui disant : « Tu nous dois des explications à tous les deux. » Celui-ci à son tour baisse la tête en fermant ses yeux comme pour échapper à leur sort. Puis avoua : « C’est moi qui implicitement, ai conseillé à Franck de te proposer cet accord. Franck n’a rien su de ma liaison avec elle, il n’y est pour rien, il comptait seulement nous aider.» En lisant la haine et l’envie de se venger dans le visage de sa femme, il continua : « Elle ne voulait plus d’enfants et moi, je doutais fort que l’enfant qu’elle portait fût de moi. Nous avions eu une aventure. Cela s’était produit seulement une fois. C’était juste un accident.» D’une voix remplie de désolation il ajouta : « Ne pensez pas l’affronter, vous ne la trouverez pas, elle n’est plus de ce monde. Je le regrette. »
Marie Carmelle
miércoles, 17 de mayo de 2017
MI PRECIOSA MADRE
MI PRECIOSA MADRE
Mi querida incomparable madre
Eres la que sintió mi presencia por
primera vez
Fuiste testigo de mis primeros
movimientos
Me dejaste crecer con cariño adentro de
ti
A pesar de ser objeto de mal estar por
mi existencia
Me amaste antes de conocer mi sexo.
Sufriste mucho para que yo pueda nacer
Sin lamentar, tu sonrisa me dio la
bienvenida
Tus lágrimas de dolores se transformaron
en alegría
Delante de mis gritos frente a este
mundo nuevo
Me acogiste en tus brazos con una ternura
extrema
Me demostraste tu amor concretamente.
Con paciencia, me enseñaste a dar mis
primeros pasos
Siempre estuviste conmigo para apoyarme
Me hiciste ver la razón para no
equivocarme
Como mi ángel de guardia siempre
estuviste a mi lado
Me sentí confiada en ti sin reserva para
dudas
Entre nosotras, solo hay espacio para
respecto.
Con paciencia a tu lado me viste crecer
Te sacrificaste para ofrecerme que comer
Nunca tu cara refleja remordimiento
hacia mí
A pesar de mis rebeldías durante mi
adolescencia
Te hiciste fuerte para corregir mis
indolencias
Así me demostraste dedicación para mí.
Esas líneas son para expresarte mis
agradecimientos
Sé que vas a decir que hiciste tu deber
hacia mí
Déjame decirte que lo hiciste
maravillosamente perfecto
Eres mi referencia en todo lo que digo
A pesar de nuestra distancia física por
los estudios
Mi corazón te siente siempre cerca de
mí.
Eres mi modelo en todo lo que hago
Te quiero, te adoro, te extraño.
martes, 28 de abril de 2015
La vida
¿Si te
pregunto por qué llegué yo en este mundo me podrías contestar?
¿Si te
pregunto por qué existen tantos problemas me podrías aclarar?
¿Por qué
te callas sabiendo que estoy muy preocupada?
Contigo
todo empieza y sin ti todo termina
¿Acaso no
te das cuenta que dependemos de ti?
¿O te
das cuenta pero no te importa?
¿Quisiera
no tener que preguntarte pero cómo?
¿Quisiera
no tener que rogarte pero cómo?
Cuánto
quisiera no suplicarte.
Solo tú
tienes la respuesta que necesito
Solo tú
entiendes el porqué de mi preocupación
Y yo ya
ni sé como pedírtelo.
¡Grítame
pero hazme caso!
¡Enójate
conmigo pero contéstame!
¡Enfádate
pero dame una respuesta!
¿Crees
que no merezco saberlo?
¿Crees
que no sabré como digerirlo?
¿Crees
que no sabré que hacer después?
Existen
muchos a quienes la respuesta les interesa.
Algunos
no saben a quién preguntarlo.
(Aquellos
viven con la esperanza de encontrar alguien indicado para dirigírselo)
Algunos
saben pero tienen miedo de preguntarlo
(Aquellos
no creen que sean capaz de convencerte para que le responde)
Otros
tienen miedo de la respuesta que pueden
obtener
(Aquellos viven con el miedo de que la respuesta sea una fuente de preocupación.)
Tal vez al saberlo me temblaré de miedo
Tal vez al fondo de mí tengo miedo de descubrirlo
Tal vez
estoy hablando con la persona equivocada.
Pero
quiero saberlo con todas mis fuerzas
Quiero
aprenderlo con mi alma
Quiero
valorarlo con respecto.
Sé que
al leer esto, verás mis preocupaciones.
Tal vez
te preocuparás también,
Tal vez
la negarás.
Pero
estoy segura de que se quedará en alguna parte de tu memoria.
Tal vez
un día pensarás también en esto.
lunes, 27 de abril de 2015
Amor mío
No sé cómo
describir el primer momento que tus ojos cruzaron los míos
Sentí que fue más
que mágico.
No sé como
describir las primeras palabras que me susurraste
Sentí que fueron más
agradables que mi música preferida.
No sé cómo
describir el amor que yo siento por ti
Siento, es más que
un sentimiento.
Sé que cuando
llegaste en mi vida
Yo tenía miedo de
que te vayas
Yo tenía miedo de
perderte.
Es que yo no
entendí
Que nunca me podrás
abandonar.
Porque aunque te
vayas de mi lado,
En mi corazón
siempre te sentiré
En mi mente siempre estarás
En mis recuerdos
siempre te guardaré
En mis oraciones
siempre te mencionaré.
Antes de dormir, mi
mente te piensa
Durmiendo, mi alma
descansa en ti
Cuando despierto mi
cuerpo te reclama
Te amo con todo el
peso que conlleva esta palabra.
Amarte y
expresártelo es mi dilema
Yo quisiera hacerte
sentir lo que siento por ti
Tengo tantas ganas
de expresártelo con todas mis fuerzas.
Pero, tengo miedo
de no reflejarlo perfectamente
Tengo miedo de
sofocarte con tantos sentimientos
Tengo miedo de
sofocarme con esta obsesión.
De lo único que
estoy segura es que yo te amo.
sábado, 25 de abril de 2015
La muerte
Nunca he visto tu cara, pero la he
imaginado.
Me han contado tantas cosas sobre ti
A veces creo que ya yo te había visto.
Al mismo tiempo siento la curiosidad de
conocerte
Pero se que no me dejaras volver por atrás
Ya que un día nos encontraremos
No tengo prisa.
Nunca me has soplado encima
Quisiera que sea yo quien te avise
Tal vez si fuera así, te avisaría al
instante
Tal vez si fuera así yo tomaría un
momento para reflexionar
Tal vez si fuera así, nunca te avisaría.
viernes, 24 de abril de 2015
Confusion
J’aurais tant aimé que ce soit vrai
Tout ce que jadis tu me disais
Mais voyant la réalité en face
Je désir tant faire volte face.
Hélas, je n’en ai pas le courage
Même si je suis pleine de rage.
Tout ce que jadis tu me disais
Mais voyant la réalité en face
Je désir tant faire volte face.
Hélas, je n’en ai pas le courage
Même si je suis pleine de rage.
jueves, 23 de abril de 2015
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